Les Quartiers et
Syndicats de Propriétaires

Le Boulevard Darlu

Outre la Société Benoit, quatre entreprises de lotissement vont être à l'origine du développement de La Baule-Escoublac :

Chaque lotissement a son syndicat de propriétaires donc sa gestion des rues et des éclairages, son urbanisme et son cahier des charges. Cette division de La Baule en concessions déterminera les différents quartiers que nous connaissons.

La Société Civile Hennecart-Darlu
puis Société Anonyme de La Baule - 460 hectares

Pour leur nouvelle station balnéaire, MM. HENNECART et DARLUÉdouard DARLU
1837 - 1923
Agent de Change parisien
Édouard DARLU
font appel à Georges LAFONTGeorges LAFONT
1847 - 1924
Architecte nantais
Georges LAFONT
, architecte nantais. Celui-ci imagine, un axe central appelé la grande avenue, autour duquel s'organisent deux quartiers celui des Oiseaux et celui des Arbres.
En bordure de mer, les villas sont construites côte à côte sur un boulevard de 2 Km, soutenu par un mur de quai qui se prolonge vers le Pouliguen par un chemin piétonnier. Le boulevard de mer est ouvert à la circulation. À l'intérieur du lotissement, les propriétés sont entourées de jardins verdoyants.
C'est le quartier le plus animé de la jeune station. Les hôtels et pensions de famille y sont nombreux. Les commerces sont localisés dans l'Avenue de la Gare, autour de la gare puis plus tard, autour des halles.
La Grande Avenue s'appellera successivement, la Nouvelle Avenue, Avenue de la Chapelle, Avenue de la Gare et enfin Avenue de Gaulle.
Sur les premiers dessins de Georges LAFONTGeorges LAFONT
1847 - 1924
Architecte nantais
Georges LAFONT
, on retrouve bien la volonté de ville naissante nichée au cœur de la nature tel un immense jardin.


La Société Civile Hennecart-Darlu deviendra la Société Anonyme de La Baule, M. GAGEOT en sera le gérant. Le quartier est doté d'une chapelle privée, Notre-Dame des FlotsLa Chapelle - un des tous premiers clichés - avant 1896. Au début du XXe siècle, la Société Anonyme des Propriétaires en devient propriétaire. Grâce à cette particularité, la chapelle n'a pas connu les inventaires qui ont eu lieu en 1905 lors de la séparation de l'Église et de l'État. Il n'y a donc aucune carte de manifestations contre ces inventaires à La Baule.


En rose, la concession Hennecard-Darlu sur le plan de l'agence MALIN-WELLER daté de 1922.