Le Bourg
L'ancien bourg d'Escoublac se situait plus près du littoral, dans l'actuelle forêt de l'État.
Au XVIIIe, la dune n'était pas encore stabilisée et la poussée du sable contraint les habitants à déplacer le village dans les terres.
Quelques vestiges de l'ancien bourg restaient visibles au début du XXe siècle.
L'église fut démontée et reconstruite.
L'avancée des sables fut stoppée par la végétalisation de la dune et la vie reprit son cours autour de la nouvelle église.
Les Mairies d'Escoublac
Escoublac dans les années 50
Le Monument aux Morts
En 1919, une carte postale circule avec ce croquis représentant un monument aux morts. 123 noms baulois et escoublacais figurent sur ce document, mais nous ne sommes qu'en 1919, et de nombreux disparus ne seront identifiés que plus tard.
Cette liste a été exposée dans la niche de la montée des escaliers de la chapelle de La Baule.
Le 9 août, M. PASQUIER, pharmacien et conseiller municipal présente sa démission. Très intègre, il estime que le projet final ne respecte pas la loi. Lors du 1er vote, il est décidé que le monument représentant un soldat appuyé sur une croix lançant une grenade doit être édifié dans le cimetière d'Escoublac. Or, ultérieurement, le conseil municipal décide de l'ériger sur la place publique de l'église. Selon Georges PASQUIER, cette décision enfreint le règlement sur les monuments patriotiques qui spécifie qu'ils ne doivent comporter aucun signe religieux ou confessionnel et il ne la cautionne pas.
Le 11 novembre 1923, après une cérémonie organisée par l'U.N.C., le lieutenant de MOULINS DE ROCHEFORT termine son discours par l'appel des 148 noms inscrits sur le monument.
L'Aérodrome Maurice MORIN
L'aérodrome d'Escoublac a été créé en 1917 afin d'assurer la sécurité les navires partant de St Nazaire.
Après la guerre, le terrain d'aviation permet à la presqu'île guérandaise de bénéficier d'une liaison postale.
Dans les années 20, les Ateliers et Chantiers de la Loire s'intéressent à l'aviation et s'associent aux établissements GOURDOU-LESEURRE et le champ d'aviation d'Escoublac devient leur terrain d'essais.
En 1930, René BAZIN prend en charge la création d'un club aéronautique de la Côte d'Amour, dès lors, la construction d'un aéroport est réclamée.
Un des pilotes, Maurice MORIN trouve la mort au dessus de Careil le 14 janvier 1934 lors d'un essai d'altitude du "Loire-13".
À l'initiative du journal La Mouette, la population est solicitée pour participer à une souscription afin qu'une stelle soit édifiée en son honneur. Elle sera inaugué le 27 juillet 1934.
Les hangars, photographiés ici un jour de meeting, sont situés le long de la route de l'immaculée.
En juillet 1938, le club-house est inauguré, Adrien GRAVE lui a donné la forme d'un avion.
Quelques vues plus récentes de l'aérodrome
Le Château de Lesnerac
Situé sur la Route de Rézac, le Château de Lesnerac est la propriété des Seigneurs d'Escoublac, plusieurs familles vont se succèder :En 1818, le Comte Donatien de SESMAISON obtient une ordonnance royale lui octroyant une concession le long du littoral, sous réserve de fixer les sables par des plantations. Mais la dune continue sa progression, l'état récupère donc les hectares non boisés. Suite à cet échec, le comte cède son domaine et quitte Escoublac vers 1836. Ensuite, la propriété sera à la famille de MONTI puis de la Famille de MOULINS DE ROCHEFORT.
- la famille de LESNERAC (XVe),
- la famille de L'HOPITAL (XVe),
- la famille DU DREIZEUC,
- la famille LE PENNEC (XVIIe),
- et celle de SESMAISONS (XVIIIe),
Une chapelle privée, dédiée à St Jean, est édifiée au XVIIIe siècle à l’écart du château.
Le Château de la Saudraie
Le château de la Saudraie (XVe siècle) se situe Chemin du Ménigot. Il dépendait de la Seigneurie d'Escoublac. Il comporte une chapelle privée édifiée vers 1750. Pendant la révolution, des prêtres réfractaires ont dit la messe en la chapelle de La Saudraie.